La rose fraîche et vermeille
Ouvre son cœur à l’abeille ;
La blonde fille du ciel
Buvant son âme odorante,
Sur la fleur s’endort mourante,
Ivre d’arôme et de miel.
Cette rose, c’est ta bouche.
Oh ! bienheureuse la mouche
Pour qui la fleur doit s’ouvrir !
Qui du miel dont tu me sèvres,
Un jour, pourra sur tes lèvres
Boire l’ivresse et mourir !