Les Housards De La Garde
Yvette Guilbert
paroles Yvette Guilbert Les Housards De La Garde

Yvette Guilbert - Les Housards De La Garde Lyrics

Toi qui connais les Housards de la Garde
N' connais-tu pas l' trombone du régiment ?
Quel air aimable quand il vous regarde
Eh bien, ma chère, il était mon amant

Au Luxembourg, je fis sa connaissance
Qu'il était beau, dessous son fourniment
Quel air vainqueur, quelle noble prestance
En embouchant son aimable instrument

Toi qui connais les Housards de la Garde
N' connais-tu pas l' trombone du régiment ?
Quel air aimable quand il vous regarde
Eh bien, ma chère, il était mon amant

La première fois qu'il me vit en personne
J' crus qu'il allait tomber en pâmoison
Il soupirait plus fort que sa trombone
Moi, d'émotion, j'en avais le frisson

Toi qui connais les Housards de la Garde
N' connais-tu pas l' trombone du régiment ?
Quel air aimable quand il vous regarde
Eh bien, ma chère, il était mon amant

Tu peux me croire, ô ma chère Julie
C'était vraiment un amour de garçon
Pour l'obliger, j'aurais donné ma vie
J'aurais vendu jusqu'au dernier jupon

Toi qui connais les Housards de la Garde
N' connais-tu pas l' trombone du régiment ?
Quel air aimable quand il vous regarde
Eh bien, ma chère, il était mon amant

Il est parti, j'attends de ses nouvelles
De Lille en Flandre où c' qu'il tient garnison
Oh, que du moins il me reste fidèle
Ou j' suis dans l' cas de m' détruire au charbon

Toi qui connais les Housards de la Garde
N' connais-tu pas l' trombone du régiment ?
Quel air aimable quand il vous regarde
Eh bien, ma chère, il était mon amant


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