Trop nombreux sont ces jours, Où l'on passe son tour
Où le corps s'ankylose, et la bouche reste close
Trop rares sont ces heures, où l'on oublie la peur
Cette bon dieu d'angoisse, à la joie cède sa place
Et souffle souffle, petit vent chaud
Oh donne moi le goût des mots
Dans cette paresse où je me vautre
Souffle moi donc l'envie des autres
Trop nombreux sont ces soirs, où le néant s'impose
Où je préfère m'asseoir, à défaut d'autre chose
Trop rare sont ces heures, où l'on tient son humeur
Dans ces mains enfin capable, de rester un peu aimable
Et souffle souffle
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