La nation sous les lampions,
Je reviens encore pour chercher l’illusion
Car c’est ici qu’on s’est connus
Idylle Foraine aux plaisirs ingénus
Et je revois simple et naïf
L’antique manège et son piano plaintif
Le piano comme en ce temps là
Chante le refrain que voilà
Tournent, tournent, les chevaux de bois
Souviens toi des nos premiers émoi
Tournent, tournent, les serments d’antan :
Souviens-toi de notre beau printemps !
Ah ! Ah ! Ah ! Qu’ils étaient doux nos soirs
Ah ! Ah ! Ah ! Qu’il était grand l’espoir
Tourne, tourne jusqu’au dernier tour
Le vieux manège de mon pauvre amour !
Je cherche seul(e) au long des rues,
Le cher souvenir d’un bonheur disparu
Au tour de moi, je vois passer
Des couples heureux tendrement enlacés
Moi je reviens triste passant(e)
Près du vieux manège au piano gémissant
Le piano berçant mon chagrin
Chantera toujours ce refrain !
Tournent, tournent, les chevaux de bois
Souviens toi des nos premiers émoi
Tournent, tournent, les serments d’antan :
Souviens-toi de notre beau printemps !
Ah ! Ah ! Ah ! Qu’ils étaient doux nos soirs
Ah ! Ah ! Ah ! Qu’il était grand l’espoir
Tourne, tourne jusqu’au dernier tour
Le vieux manège de mon pauvre amour !
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