Tout était calme
Et sur les palmes
Jouait le vent de la nuit
Dans l'île heureuse
Pas un bruit
N'en troublait la paix langoureuse
Et sur la grève
Le même rêve
Grisait nos cœurs éblouis
Tremblant de fièvre
Je cueillis un premier baiser sur ses lèvres
Ay ay ay ay
Adieu, ma belle
Toi dont les yeux tendres et joyeux
Chantaient l'amour qui s'éveille
Ay ay ay ay
Adieu, mon rêve
Le seul bonheur qui grisa mon cœur
Reste là-bas, sur la grève
Finie l'escale
Dans l'aube pâle
M'emporte un grand bateau noir
Je pars sans même
La revoir
Pour ne pas lui dire que je l'aime
Et mes yeux suivent
Au loin la rive
Où nous rêvions si souvent
Me croira-t-elle
Si le vent
Lui porte un aveu sur son aile ?
Ay ay ay ay
Adieu, ma belle
Toi dont les yeux tendres et joyeux
Chantaient l'amour qui s'éveille
Ay ay ay ay
Adieu, mon rêve
Le seul bonheur qui grisa mon cœur
Reste là-bas, sur la grève
Ay ay ay ay
Adieu, ma belle
Toi dont les yeux tendres et joyeux
Chantaient l'amour qui s'éveille
Ay ay ay ay
Adieu, mon rêve
Le seul bonheur qui grisa mon cœur
Reste là-bas, sur la grève
Ay ay ay ay
Adieu, mon rêve
Le seul bonheur qui grisa mon cœur
Reste là-bas, sur la grève
Ay ay ay ay
Ay ay ay ay
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