Assise sur une chaise aux pieds cassés, pas très à l’aise
Dans un appartement plus petit qu’une cabane d’enfant
Barreaux à mes fenêtres pour empêcher les voleurs
De pénétrer par mégarde dans mon humble demeure
Sur une table bancale je décide d’écrire
Mon histoire banale, mes belles pensées et les pires
Mes aberrants abandons, mes choix probablement bidons
J’ouvre mon cœur et mes cuisses, au plus goûtu des vices
Je me mets à nu
J’enlève mes couches de fourrures
Quel froid sans cette censure
Je me déshabille enfin
Quelle sensation d’inasoiffable faim
Très haute ambition mais très faible confiance
En la personne que je suis malgré les apparences
J’ai toujours été douée pour montrer le contraire
De mon âme blessée, peut-être imaginaire
J’entends les gens
Tituber dehors
J’écoute le vent
Froissé qu’on l’ignore
Ce boucan nocturne ne couvre pas assez
Toutes mes pensées qui remettent en questions le passé
Je me mets à nue
J’enlève mes couches de fourrures
Quel froid sans cette censure
Je me déshabille enfin
Quelle sensation d’inasoiffable faim
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