Un soleil qui se lève à la verticale
Le monde s’éveille, comme un jour idéal
Je regarde autour et les choses ne sont pas dégueulasses
Au rade du coin les piliers de bar
Ont perdu ce matin, le tiercé du soir
Y a plein de gens, tu vois, on est vivants, c’est déjà ça
Regarde-nous danser
Comme on est belles, on est beaux
Regarde-nous bouger
Lascivement, peau contre peau
Un midi de janvier où le boulot fait pleurer
Derrière nos écrans bleutés
La ville crépite
Le ciel s’ébruite
Sur le port de Sète, ou dans Lille enfumée
Les gens sont les mêmes, ça peut nous rassurer
Finis à la pisse et gorgés de pression
On glisse, de saison en saison
Regarde-nous danser
Comme on est belles, on est beaux
Regarde-nous bouger
Lascivement, peau contre peau
Regarde-nous danser
Comme on est belles, on est beaux
Regarde-nous bouger
Lascivement, peau contre peau
Un soleil qui se lève à la verticale
Le monde s’éveille, comme un jour idéal
Je regarde autour et les choses ne sont pas dégueulasses
Non rien n’est parfait, tout est bancal
Dans nos humanités, trop souvent en escale
Mais nos coeurs imbibés s’épongent toujours
À la clarté naïve de ce qui les rend sourds
Regarde-nous danser
Comme on est belles, on est beaux
Regarde-nous bouger
Lascivement, peau contre peau
Regarde-nous danser
Comme on est belles, on est beaux
Regarde-nous bouger
Lascivement, peau contre peau
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