Parfum de printemps
Ou de fin du monde, bref accablant
Toi tu fais semblant
Mais tu n'est pas une enfant
Et la nuit s'efface
Dans tes yeux comme dans les miens
Et c'est dégueulasse
Mais où es-tu ma Bérénice
Et puis tes doigts sur mon torse imberbe
Reviens avant que l'amour ternisse
Reviens moi Bérénice Einberg
Et puis comment faire pour te dire que je t'aime
Toi qui ne parle qu'en termes des plus obscènes
Reviens vite, reviens moi Bérénice
Ça faisait longtemps
Que ton corps s'était enflammé pour
Moi et pas Christian
Je veux le remplacer pour toujours
Et à tout jamais
J'avalerai ta foi et celle de ton père
Et nous serons vrais
Mais où es-tu ma Bérénice
Et puis ta langue et ton coeur en berne
Reviens-moi Bérénice Einberg
Et puis comment faire pour te dire que je t'aime
Toi qui ne parle qu'en termes des plus obscènes
Reviens vite, reviens moi Bérénice
Et nous tuerons l'ennui
Égorgerons la nuit
Frapperons si fort dans nos poitrines qu'on s'y fera un nid
Mais quelle célérité
Le mieux c'est d'éviter
Cet amour physique dont on nous a déjà tant parlé
Exsangue écrasée
Tout espoir envolé
Moi j'suis lecteur de ta contre-culture désengagée
Nos états respectifs
Nos mondes relatifs
Et puis comment faire pour te dire que je t'aime
Toi qui ne parle qu'en termes des plus obscènes
Reviens vite, reviens moi Bérénice
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