On se croise tous les matins, tu me toises, tu me crois
Sûrement malsain, donc c'est pas simple de te voir, ton regard
Sur moi s'éteint, tes yeux noirs pensent arriver à leur fin
Et veulent enfin m'décevoir mais ils peuvent s'apercevoir
Que c'est en vain qu'ils me narguent, on dirait qu'ils me larguent
Et se targuent d'être inhumains, dis-moi pourquoi ils s'attardent
Sur mon chemin, baissent leur garde, ne restent plus de marbre
Car, au final, ça en devient un piège inévitable
Et quotidien, mais je n'dis rien, j'attends demain qu'tu m'parles
Après-demain qu'tu m'charmes, mais il ne se passe rien
J'attends tous les matins, j'attends demain qu'tu m'parles
Après-demain qu'tu m'charmes, mais il ne se passe rien
J'attends toujours en vain, j'attends demain qu'tu m'parles
Après-demain qu'tu m'charmes, mais il ne se passe rien
J'attends tous les matins, j'attends toujours en vain
J'attends tous les matins, et toi...
On se croise tous les matins, je te toise et agis
Comme une bourgeoise qui tend la main pour un papier puis le froisse
Mais ça n'me ressemble en rien et c'n'est pas efficace
Mon pseudo regard de glace jamais n't'atteint et passe même
Pour un câlin tant c'est naze, il n'fait que danser l'jazz
Comme un gamin dans ces valses, un temps s'évade et fait swinguer
Mon encéphale, peut-être pas l'tien car j'attends qu'tu répondes
À mon signal, ça en devient un piège interminable
Et quotidien, mais je n'dis rien, j'attends demain qu'tu m'parles
Après-demain qu'tu m'charmes, mais il ne se passe rien
J'attends tous les matins, j'attends demain qu'tu m'parles
Après-demain qu'tu m'charmes, mais il ne se passe rien
J'attends toujours en vain, j'attends demain qu'tu m'parles
Après-demain qu'tu m'charmes, mais il ne se passe rien
J'attends tous les matins, j'attends toujours en vain
J'attends tous les matins, et nous...
On se croise tous les matins, on se toise, on se jauge
On se juge, on s'apprivoise, on se marre bien, mais ça peut
Être sans fin, qu'on se rase sans s'toucher, qu'on s'regarde
Sans même loucher, qu'on s'retarde sans qu'aucun d'nous deux n'remarque
Et c'est toujours le même refrain : j'attends demain qu'tu m'parles
Et après-demain qu'tu m'charmes, et chacun attendant son pain
Posé à la table de marque, débarque le décompte aux points
Ça en devient une arnaque, un piège qui ne rapporte rien
Au quotidien, mais on n'dit rien, j'attends demain qu'tu m'parles
Après-demain qu'tu m'charmes, mais il ne se passe rien
J'attends tous les matins, j'attends demain qu'tu m'parles
Après-demain qu'tu m'charmes, mais il ne se passe rien
J'attends toujours en vain, j'attends demain qu'tu m'parles
Après-demain qu'tu m'charmes, mais il ne se passe rien
J'attends tous les matins, j'attends toujours en vain
J'attends tous les matins, j'attends toujours en vain
J'attends tous les matins, j'attends toujours en vain
J'attends tous les matins, j'attends toujours en vain
J'attends tous les matins, j'attends toujours en vain
J'attends tous les matins, j'attends toujours en vain
Yeah, le piège du regard
BPMF, Charlie Woods Trio
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