[Euphonik]
Je craque une cigarette, j'écris ma lettre, la tête entre les seins d'Élise
La nuit fait danser nos mal-être au rythme d'un bassin qui se brise
Des soleils noirs j'en ai trop vu pousser
C'est pas l'avenir mais l'aube qu'on a voulu repousser
J'en ai trop plein la tête, je suis comme tout ceux qui agonisent
Qui disent «viens faire la fête» alors qu'en fait on s'alcoolise
Tu sais je me méfie des grands cœurs, c'est souvent des menteurs
Je crois en ceux qui se font tout petit, mais qui agissent avec grandeur
La nuit j'écoute les monstres sous mon lit pas les dealers de rêve
J'écris aux anges de l'oubli sans qui parfois le jour se lève
La nuit les chattes sont grises, j'en ai vu près des gouttières
Qui servaient de friandises et rinçaient l'œil des lampadaires
Dis-moi à quoi servent les rimes, à rendre l'air plus respirable ?
Ou bien à rendre l'abîme encore plus infranchissable ?
Je me dis que la vie n'est qu'un cycle, que rien ne dure ici bas
La nuit est ainsi et así es la vida
[Dooz Kawa]
Car ainsi va la vie, ainsi va la vie parfois
Comme Alexeï Navalny, on est pas ici par choix
On croit la nuit qu'on oublie, qu'on oublie les évènements
Car ainsi va la nuit, on s'anesthésie vainement
Car ainsi va la vie, ainsi va la vie parfois
Comme Alexeï Navalny, on est pas ici par choix
On croit la nuit qu'on oublie, qu'on oublie les évènements
Car ainsi va la nuit, on s'anesthésie vainement
[Dooz Kawa]
La nuit de ce soir est bestial, les flics se prennent pour des vestales
À rejouer le maintien de l'ordre, à moitié nu sur ta Vespa
Il y a des soucis qui restent pas, quand je touche ton corps et tes nichons
File, à fond la teille de Sky faire des plongeons d'la Corniche
On vit sans voir demain et sans s'embarrasser des sous
Je me glisse le joint à la main afin de t'embrasser le cou
Les nuits de ouf on fait des ploufs, on regarde la police passer
On oublie tout ce qu'on éprouve, on se sent comme des vices cachés
On rentre dans l'agitation, là où il y a des vitres cassées
Les gyrophares s'agitent à fond, j'entends les sirènes vite passer
Viens sur l'toit du bâtiment, c'est ça que nous ferons des coussins
On se couche sans le froid du vent, les étoiles nous recouvrent bien
En bas les voitures ralentissent et l'on se dit que ça cloche
Trouve ça curieux ce trafic, puis la police enfonce la porte
Les coussins sont des sacs de coke, comment leur dire qu'on savait pas
On s'fait une dernière bise car así es la vida
[Dooz Kawa]
Car ainsi va la vie, ainsi va la vie parfois
Comme Alexeï Navalny, on est pas ici par choix
On croit la nuit qu'on oublie, qu'on oublie les évènements
Car ainsi va la nuit, on s'anesthésie vainement
Car ainsi va la vie, ainsi va la vie parfois
Comme Alexeï Navalny, on est pas ici par choix
On croit la nuit qu'on oublie, qu'on oublie les évènements
Car ainsi va la nuit, on s'anesthésie vainement
[Swift Guad]
Ainsi va la vie et sur la pente y a du savon
Et quand on me demande si ça va, mon camas y a pas plus bavon
Et pour toutes ces putassiers, bientôt ce sera la mutation
La frappe de Roberto Carlos moins forte que la claque du daron
Ça c'est pour tous mes culs-terreux, est-ce que la France est clitoridienne ?
Faut apprendre à sucer mieux si tu veux meilleure vie quotidienne
Parce que moi je suis mi-homme, mi-hyène, parce que moi j'ai le stylo qui saigne
Mytho qui traîne, mycose, migraine, micro-système, niveau sixième
Ainsi va la vie, les marques du temps s'estompent
Ma barbe de salafiste, c'est moi le plus grand des cons
Et dans le plus grand des calme, je me fonce-dé sans raison
C'est comme le Vendée Globe, c'est comme une pendaison
La nuit je tombe, je dors et juste après je ronfle fort
Et si tu bombes le torse une balle te perçe contre le score
Toujours à contre-cœur, on fait face à des sombres porcs
Moi je suis une ombre morte qui trouve jamais le nombre d'or
[Dooz Kawa]
Car ainsi va la vie, ainsi va la vie parfois
Comme Alexeï Navalny, on est pas ici par choix
On croit la nuit qu'on oublie, qu'on oublie les évènements
Car ainsi va la nuit, on s'anesthésie vainement
Car ainsi va la vie, ainsi va la vie parfois
Comme Alexeï Navalny, on est pas ici par choix
On croit la nuit qu'on oublie, qu'on oublie les évènements
Car ainsi va la nuit, on s'anesthésie vainement
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