J'avais cinq ans à peine
Et je savais déjà
L'aiguille dans la veine
Et les bleus sur les bras
J'avais cinq ans à peine
Mais les yeux grand ouverts
Sur ce qu'était la vie
Et les larmes d'une mère
Ici nous savons !
La valeur de l'amour...
Ici on se prive pour sa famille et on prie tous les jours
Alors oui, c'est vrai
Enfant j'ai vu le blues couler sur les joues d'une femme...
Oui... C'est vrai
Mais aussi tant de "je t'aime"; en pansement de l'âme
En pansement de l'âme
L'Enfant de la Rue, est devenu grand
Mais il garde dans son sac
Ses poèmes d'antan
L'Enfant de la Rue, est devenu grand
Mais il garde dans son sac
Ses poèmes d'antan
Dix-sept ans à peine
Quelques morts sur les bras
Des sourires à la pelle
Pour faire genre que ça va
Dix-sept ans à peine
Et déjà dans l'urgence
De vivre à bout de rêve
Même vidé d'innocence
Là-bas j'ai appris
À ne jamais renoncer
Tomber, retomber
Mais toujours se relever
Alors oui, c'est vrai
Enfant j'ai vu le blues couler sur les joues d'une femme...
Oui... C'est vrai
Mais aussi tant de "je t'aime"; en pansement de l'âme
En pansement de l'âme
L'Enfant de la Rue, est devenu grand
Mais il garde dans son sac
Ses poèmes d'antan
L'Enfant de la Rue, est devenu grand
Mais il garde dans son sac
Ses poèmes d'antan
À l'approche de la trentaine
J'me dis qu'c'étais l'destin
Qu'il fallait que j'apprenne
Que j'me rétame sur l'chemin
Et si tout s'arrêtais demain
Que resterait-il ?
Si ce n'est des centaines de "je t'aime", et ma vie sur un fil
Et ma vie sur un fil
Et ma vie sur un fil
L'Enfant de la Rue, est devenu grand
Mais il garde dans son sac
Ses poèmes d'antan
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