Les filles, à quatorze ans, ce sont des hirondelles
Je leur soufflais du vent, je leur prêtais mes ailes
Leurs ongles n'étaient pas ni crochus ni pointus
Je n' savais pas encore que les oiseaux ça tue
Je les regardais fuir, je leur rêvais des mots
Que j'écrivais la nuit, quand j'avais le cœur gros
Un cœur d'adolescent, gonflé comme un ballon
Les femmes étaient des fées dans toutes mes chansons
J'étais fou
J'étais fou des femmes
J'étais fou d'amour
Je séchais les cours
Dominique était belle et ses cheveux bruns
C'était comme un parfum, un embrun
Sur ma plage
Puis vinrent les idylles, puis vinrent les idées
Ces décisions brutales qu'on n'a pas décidées
Elles se marient debout, le bouquet tout tremblant
Mais il y a de la boue sous le mariage en blanc
La pluie sur les autos, les hôtels, les liaisons
Le plaisir sans l'amour, l'amour sans l'illusion
Les cris du corps sans cœur, le chant des lavabos
La femme du voisin qui me trouvait si beau
Je me suis dégoûté des femmes
Dégoûté d'amour
La pluie sur la cour
L'écolier rentre seul
Dans les flaques d'eau
La p'tite fille du préau,
Dans l' métro, n'est pas sage
Peut être qu'une nuit sans Lune
Un soleil aux ongles de rubis
Aux yeux noirs - j'aime bien les brunes
Plantera chez moi ses habits
Ses seins auront le goût de l'herbe
Et ses yeux seront des tisons
Du dehors au dedans, superbe
Superbe, superbe, superbe
Prison
Et j'aimerai de nouveau la femme
Je referai l'amour
Le Soleil toujours au plus haut dans le ciel
Et ce sera vrai
Quand je lui dirai, lui crierai, lui chanterai
Que le l'aime, que je l'aime
Oui, je t'aime, toi, toi, toi
Je t'aime, toi
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)