Miroirs, jamais encor savamment l’on n’a dit
ce qu’en votre essence vous êtes.
Intervalles du temps,
combles de trous, tels des tamis.
Vous gaspillez encor la salle vide
au crépuscule, profonds comme un bois.
Et le lustre traverse ainsi qu’une ramure
de cerf votre aire inaccessible.
Vous êtes quelques fois pleins de peinture.
Plusieurs semblent passés en vous,
d’autres, vous les laissiez aller, farouches.
Mais la plus belle restera,
jusqu’à ce que dans ses joues lisses,
clair et défait, pénètre le narcisse.
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