C'est comme une chanson, dont les paroles semblent familières
Les souvenirs...
Ce souvenir, que j'avais oublié
Qu'elle aime ou ai de la haine
Elle n'en fait pas qu'un...
Je me souviens
Je me souviens
Je me souviens le départ ce matin là, amer
Le discours que me tins la femme qui me servait de mère
Je me souviens de mes frères, de l'expression de mes frères
Je suis parti, en silence ils me regardèrent
Le soleil brille à nouveau dans ma vie j'y vois plus clair
Aveuglé par les néons, comme Icare je perds
Donne-moi la main, maintes fois par toi j'ai voulu être choyé
Je me suis dévoyé pourquoi n'as-tu jamais su m'écouter ?
Je me souviens des discours qui enflammaient nos liens
Tout allait si bien mais il fallait recoller au quotidien
Ne dors pas car la mort se sert du somme comme appât
Je pars, pardonne-moi pour la paix que tu ne connais pas
Je me souviens
Je me souviens
Je me souviens
Je me souviens
Je me souviens de toi m'écartant de ce monde malsain
Consciente d'aider celui à qui tu donnas le sein
Je me souviens la tristesse des larmes dont tu t'armes
Si souvent pour toucher le cœur de ton enfant qui fout le camp
Je me souviens, c'est la pire torture, le meilleur remède
Aide-moi l'abandon gagne du terrain peu à peu je cède
Vos inquiétudes de me voir manipulé par les autres
Je me souviens à présent mon amour affleure le vôtre
Je me souviens, j'aimerais tant passer le bonjour à mes frères
Compagnons de galère et par dessus tout solidaires
Je me souviens toutes les fois où tu te moquais de moi
Je me souviens hélas le souvenir ne vous remplace pas
Je me souviens
Je me souviens
Je me souviens
Je me souviens
Je me souviens mais désormais c'est loin bien trop loin
Le regret s'installe, j' n'ai vu ma chance que quand elle passait au loin
C'est drôle j'ai peur, tous ces souvenirs me fragilisent
Peur de vous perdre pourtant je n'ai agi qu'à ma guise
Le vent me grise, j'imagine le gris est de mise
Le rituel respecté chacun lâche une poignée de poussière grise
De plus il pleut un petit peu, le ciel s'en mêle
J' me sens léger, j' n'ai jamais autant souhaité avoir des ailes
J'ai froid Frère, même si ici les gens ici corps et âme se dévouent
Perdu dans mes pensées, je me retrouve parmi vous
Je ne dors pas car la mort se sert du somme comme appât
Je pars, pardonne-moi pour la paix que tu ne connais pas car...
Je me souviens
Je me souviens
Je me souviens
Je me souviens
Je me souviens
Je me souviens
Je me souviens
Je me souviens
Je me souviens, je me souviens, je me souviens dis leur Armand
[Armand]
Yo, Armand n'est pas mort travelling avant, pause, gros plan
Vision d'une scène se déroulant tout le temps
Une mère pleurant devant ses enfants, la raison étant simple le manque d'argent
Contre-champs sur des ennuis croissants, un père absent
Spirale du tourment pour des enfants à peine adolescents
Dans cette jungle trop d'amis nous on quitté bêtement
La crise a eu raison des bons sentiments, yeah !
Je me souviens, je me souviens, je me souviens n'est-ce pas Géo ?
[Géo]
Je me souviens de mes parents pleurant, primant, s'privant, posant constamment uniquement pour leurs enfants
Telle la première lueur du jour jusqu'au crépuscule
Plus d'vingt ans d'labeur et d'amour pour maintenir la cellule
Familiale, j'ai [?] pensé que tout était rose
Que personne ne faisait l'aumône et que les gens étaient en osmose
Plus tard j'ai compris ce que me disait Papa et Mama
Qu'la vie est un ring où constamment tu combats, je me souviens...
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