Les yeux baignent dans le ciel, échoué sur la plage
Une vague m'enseigne qu'il faut tourner la page
Pars explorer l'île, mais rêve déjà de nouveau départ
Imagine même une barque qui démarre sans dérive
L'océan m'appelle ma belle je reviendrais sans peine
Réécrire nos vies car l'encre est vide
Pardonne moi, dans ce sable j'm'enterre, d'amour j'saigne
Comme l'enfant j'ai juste la peur du vide
Sans repère lâche l'encre, fais le grand écart entre deux galères
Sous averse, arpente une mer sans cadran
Le compas dans l’œil, percute les récifs, dans les bermudes mon frêle esquif
S'est dévêtu tel un arbre sans feuille
Submergé, j'ai vogué vers Venus, compté les moutons du berger
Espéré la berge d'une terre perdue
Sans gramme d'air pur, me noye dans les ténèbres, me déchaîne
Mais rend les armes comme Cerbère, dans la quête d'Hercule
Charrié comme une bouteille dans les vagues, mon souffle s'évapore
Et j'm'endors, châtié par de belles méduses
Une sirène me glisse de l'oxygène
Prodigue dans mon cœur les derniers somnifères avant qu'mon rêve s'excuse
Et c'est à peine croyable, j'remonte comme un bouchon
De l'eau plein les poumons, j'esquive le dernier voyage
Dans l'océan d'la vie, j'm'échoue dans une baignoire
Et j'remonterai la voile, attendant l'éternelle noyade...
Les yeux baignent dans le ciel, échoué sur la plage
Une vague m'enseigne qu'il faut tourner la page
Pars explorer l'île, mais rêve déjà de nouveau départ
Imagine même une barque qui démarre sans dérive
L'océan m'appelle ma belle je reviendrais sans peine
Réécrire nos vies car l'encre est vide
Pardonne moi, dans ce sable j'm'enterre, d'amour j'saigne
Comme l'enfant j'ai juste la peur du vide
J'ai parcouru les mers dans l'ventre de Moby Dick
Détrempé mon corps tremble dans c't'éphémère domicile
J'dors peu, j'cogite, évite les sales cauchemars
Redoute les orages les tropiques et l'naufrage
J'voulais la vie pirate, noyé sous des breuvage dans chaque port
L'alcool m'aborde par ce vice minable
De vils stigmates sur mon cœur se greffent
Les images s'égrainent et moi j'erre dans ce triste mirage
Nourri d'amour et d'eau fraîche, slalom parmi les bulles
Les hommes péchent attirés par de vides images
J'ai tenu bon la barre avant de m'endormir
Le charme de la mélancolie me souffle de vives grimaces
J'voulais juste dépasser l'horizon, en substance être libre
Quelle existence moribonde
Mon embarcation chavire, de l'eau traverse la coque
Écope les derniers souvenirs dans ce final chapitre...
Les yeux baignent dans le ciel, échoué sur la plage
Une vague m'enseigne qu'il faut tourner la page
Pars explorer l'île, mais rêve déjà de nouveau départ
Imagine même une barque qui démarre sans dérive
L'océan m'appelle ma belle je reviendrais sans peine
Réécrire nos vies car l'encre est vide
Pardonne moi, dans ce sable j'm'enterre, d'amour j'saigne
Comme l'enfant j'ai juste la peur du vide
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)