Le jour s'étend sur le trottoir désert
Un néon nu blanchit le gris du mur de pierres
Les rêves s'effacent comme s'effacent les jeux de lumières
La nuit se meurt et le jour me trouve assis par terre assis par terre
C'est drôle comme le silence ça vit ça s'entend
Ça nous dit tout sans parler ça coule dans le sang
C'est bizarre le silence ça bouge ça me surprend
J'ai manqué l'autobus j'en suis presque content
Presque content
Et tout ce temps que j'ai pu voir passer
Assis sur le divan de mes partys manqués
Ce matin s'étend au pied du lampadaire
Comme un peu prisonnier de cette fausse lumière
De cette fausse lumière
C'est drôle comme le silence ça vit ça s'entend
Ça nous dit tout sans parler ça coule dans le sang
C'est bizarre le silence ça bouge ça me surprend
J'ai manqué l'autobus j'en suis presque content
Presque content presque content
L'amour efface le gris d'un cœur de pierre
Le temps s'éteint comme s'éteignent les lampadaires
Et un cercle étrange s'enflamme dans la nuée
Ce matin du coin de la rue on voit l'éternité
L'éternité
C'est drôle comme le silence ça vit ça s'entend
Ça nous dit tout sans parler ça coule dans le sang
C'est bizarre le silence ça bouge ça me surprend
J'ai manqué l'autobus j'en suis presque content
Presque content
C'est drôle comme le silence ça vit ça s'entend
Ça nous dit tout sans parler ça coule dans le sang
C'est bizarre le silence ça bouge ça me surprend
J'ai manqué l'autobus j'en suis presque content
Presque content
C'est drôle comme le silence ça vit ça s'entend
Ça nous dit tout sans parler ça coule dans le sang
C'est bizarre le silence ça bouge ça me surprend
J'ai manqué l'autobus j'en suis presque content
Presque content
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