Non, non, votre secret n’était pas un mystère.
Cet amour éternel discrètement conçu,
Vous avez, ô poète, eu grand tort de le taire :
Celle que vous aimiez l’a toujours fort bien su.
Vous n’avez point passé près d’elle inaperçu ;
Votre âme à ses côtés n’était pas solitaire ;
Mais vous avez perdu votre temps sur la terre :
N’osant rien demander, vous n’avez rien reçu.
Les femmes ont le cœur aussi subtil que tendre :
Pas une, soyez sûr, qui marche sans entendre
Le moindre des soupirs exhalés sur ses pas.
À l’instinct de leur sexe uniquement fidèles,
Des centaines, croyant vos vers tout remplis d’elles,
Raillaient votre silence… et ne vous plaignaient pas
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)