La pluie fait le bruit de cinq-cent chevaux qui fuient
Quand elle atterrit sur les carreaux de mon coeur
Les mots que je ne peux te dire qu’après minuit
Résonnent différemment quand la nuit se meurt
Des pensées si lumineuses envahissent ma plume
Comme si ma mémoire après toi fut lavée
Les ténèbres n’ont pour autant pas disparus
J’ai le clair et l’obscur d’une étoile cassée
Le soir une frénésie
M’empêche de freiner vite
Je dois m’évader loin
Pour réécrire mes ennuis mes désirs
Qui ne cessent de s’épaissir
Jusqu’à m’empêcher de réfléchir
J’aurais pu rêver si
Le temps était réversible
Mais tu vois le soir une frénésie
Gronde comme un éclair gris
Pendant un été triste
Et m’empêche de réfléchir
Le jour où j’écrirai ma dernière chanson triste
Je récupérerai ce que les gens m’ont pris
Cette musique, ça fait longtemps que j’attends son cri
Dans ma mémoire avec le temps tes traces s’effacent
Comme si tu marchais sur une plage au bord de l’eau
Surmonterai-je ces aléas désagréables
Trouverai-je un jour un lit qui donne repos
Il est trop tard pour faire changer d’avis le temps
Il ne nous rendra pas nos heures épanouies
Pourrait-on au moins retrouver rapidement
Ce qui tuait nos tracas, les faisait s’évanouir
Le soir une frénésie
M’empêche de freiner vite
Je dois m’évader loin
Pour réécrire mes ennuis mes désirs
Qui ne cessent de s’épaissir
Jusqu’à m’empêcher de réfléchir
J’aurais pu rêver si
Le temps était réversible
Mais tu vois le soir une frénésie
Gronde comme un éclair gris
Pendant un été triste
Et m’empêche de réfléchir
Le jour où j’écrirai ma dernière chanson triste
Je récupérerai ce que les gens m’ont pris
Cette musique ça fait longtemps que j’attends son cri
Nous sommes comme deux montagnes l’une en face de l’autre
Qui s’observent tristement car elles se rendent compte
Que le simple contact de leurs deux peaux
S’avère n’être qu’une impossible rencontre
Si je me perds et m’égare dans une forêt de nuit
Me guideras-tu du bout de tes étoiles
J’aimerais tant savoir ce que ça fait de fuir
Pas à l’aide de mes pensées mais de tes voiles
Nous pouvions survivre au monde et ce pendant des heures
Dans l’immense vide que l’on s’était inventé
Un vide vaste comme un rêve dans un désert
Profond comme nos choix les plus insensés
La pluie fait le bruit de cinq-cent chevaux qui fuient
Quand elle atterrit sur les carreaux de mon coeur
Les mots que je ne peux te dire qu’après minuit
Perdent de leur sens quand la nuit se meurt
Le jour où j’écrirai ma dernière chanson triste
Je récupérerai ce que les gens m’ont pris
Cette musique ça fait longtemps que j’attends son cri
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