Eh ouais ! v’la quelques mesures en guise d’orage
Sirène, Triple Violence Urbaine
Moi, j’rêve de prendre le proc en otage
Genre ligotage, déculottage, puis l’prendre dans une cage
Là où les murs sont peints en gris, la couleur salit les mains
Que veux tu de ce pays, où on évite son voisin
Qualifiés de sauvages depuis la scolarité
En vérité nos vies ne sont qu’dérapages
Dans la ville résonnent, les relans d’une sirène
Violence urbaine qui assomme les familles à leur réveil
J’te parle de choses réelles, ici le mal s’étend
Ton univers entrecoupé par ma vision du néant
La vie est dure, frangin, pour ceux qui veulent des repères
La violence éteint le refrain que les jeunes reprennent en chœur
Génération, pleine d’aigreur qui fume le shit chaque jour
Mes achats pesés au gramme, mes accidents de parcours
C’est difficile d’y voir clair mais ne perd pas la tête
La rue a prêté ses trottoirs à des vendeurs en survet’
Une France en bordel, aux insoumis en manque tout
Le RMI, les APL et les critiques qui rendent fou
Panel de ressentiments, la rue a ça dans le cœur
Là-bas certains font de l’argent sans même connaître le bonheur
Sirène
Le bruit qui t’affole
Te gueule du son en seize neuvième, fais péter l’alcool
Eh ouais ! v’la quelques mesures en guise d’orage
Métek, y a pas d’censures car on s’en fou de leurs outrages
Moi, j’rêve de prendre le prêtre en otage
Genre ligotage, déculottage, puis l’prendre dans une cage
J’ai pas b’soin d’être un mage pour savoir qu’on a mauvaise image
Dommage qu’on soit loin d’être sages
Qualifiés de sauvages depuis la scolarité
En vérité nos vies ne sont qu’dérapages
Sirène est l’ombre de moi-même, aussi bruyante qu’un crime
Des hurlements d’une agression, l’indifférence des te-shmi
L’étiquette collée à la peau, les mêmes jeunes restent recalés
Le siècle fait froid dans le dos, génération en vitres brisées
Cousin, savais-tu que beaucoup mourraient déçus par la vie
Les gens sont devenus jaloux, le manque d’argent les détruit
Mieux vaut surveiller ta sœur car le climat est hardcore
Les communautés se resserrent, l’Etat boycotte le foulard
La réalité se fait dure mais vas-y, mec, respire
Certains se shoutent à la piqûre et disent y prendre du plaisir
Sirène, la description d’un monde imparfait
L’alcool comme défouloir, défonce les keufs paresseux
A l’heure où s’écroulent les tours, bien d’autres choses à penser
C’est le même vide, chaque jour, qui nous pousse à nous défoncer
Sirène, voici mon avertissement
Là où les murs ont de la peine, la violence urbaine s’étend
Eh ouais ! v’la quelques mesures en guise d’orage
Métek, y a pas d’censures car on s’en fou de leurs outrages
Moi, j’rêve de prendre le prêtre en otage
Genre ligotage, déculottage, puis l’prendre dans une cage
J’ai pas b’soin d’être un mage pour savoir qu’on a mauvaise image
Dommage qu’on soit loin d’être sages
Qualifiés de sauvages depuis la scolarité
En vérité nos vies ne sont qu’dérapages
Eh, dans ma rue, fréro, c’est l’carnage
En plus les shmits jouent les super héros dans les barrages
J’ai la rage comme toi
Alors kho, lèves ton troisième doigt
C’coup-ci, c’est LIM, Sirène
Sur Triple Violence Urbaine
Eh représente les frères qui traînent dans nos halls, partout, toute
les villes, pour tous les galériens
Fréro, c’est pour les anciens du terrain
Ceux qui foutent la merde, comme d’habitude
Ouais, ouais, ouais, ouais
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