Petit, propret, glissant, discret,
Dans son vieux pardessus râpé,
Le long des allées monotones,
D'Isabeau la blonde à Pomone.
Le dos vouté, le nez tendu,
Il déambule à pas menus
Sous les marronniers de l'automne.
À quoi songeant ? À quoi rêvant ?
Coeur léger, coeur vide ou coeur lourd,
Ainsi font, font, ainsi s'en vont,
Les vieux messieurs du Luxembourg.
Une balade à petits pas,
Pour la soif deux grains de raisin,
Et puis encore on se promène,
Bonjour Watteau, bonjour Verlaine,
Ah quels amis on aurait vus !
Si le bon dieu l’avait voulu !
Le garde siffle : on ferme, on ferme !
A quoi songeant, à quoi rêvant,
Cœur léger, coeur vide ou cœur lourd
Ainsi font font, ainsi s’en vont
Les vieux Messieurs du Luxembourg.
Il est resté dans le soir gris,
Seul dans un beau jardin d’oubli,
Seul avec pins, seul avec flore,
La nuit a penché sur l’aurore,
Même le roucoucou des ramiers
Jamais plus ne l'a réveillé,
Ni le merle et son chant sonore.
A quoi songeant, à quoi rêvant,
Cœur léger, coeur vide ou cœur lourd
Ainsi font font, ainsi s’en vont
Les vieux Messieurs du Luxembourg.
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