D'une nuit longue ils se réveillent
À quatre branches suspendus
Et on ne les reconnaît plus
Nos doigts, nos griffes, nos orteils
Nos vieilles mains pleines de plis
Plus bonnes qu'à lever les verres
Notre front, brûlé par l'hiver
Se rêvant de lauriers serti
Et ce tronc dont l'écorce épaisse
Ètreint, pétrifié de sagesse
Un cœur qui ne veut plus se battre
Craque dans un ultime cri
Pour se gorger de la colère
Ce puits qui jamais ne tarit
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