Les os percent la peau et le printemps: Gaïa
Accouchant de la neige animaux et chimères
Errant, je me souviens: ici de mille guerres
Le sang a abreuvé la steppe et la taïga
Le sucre des sommets léché par Boréa
La cime mise à nu de tous les conifères
Rappellent à nouveau des rondes printanières
De nymphes distillant lymphes et placentas
Moi, ivre de fraîcheur, qui allonge le pas
Pour pénétrer le cœur, bastion de l'hiver
De ce sacre augural aux parfums prépubères
Danse pour mon oracle à l'aube du trépas
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)