L'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable
Que crains-tu de la guêpe ivre de son vol fou ?
Vois, le soleil toujours poudroie à quelque trou
Que ne t'endormais-tu, le coude sur la table ?
Pauvre âme pâle, au moins cette eau du puit glacé
Bois-la. Puis dors après. Allons, tu vois, je reste
Et je dorloterai les rêves de ta sieste
Et tu chantonneras comme un enfant bercé
Midi sonne. De grâce, éloignez-vous, madame
Il dort. C'est étonnant comme les pas de femme
Résonnent au cerveau des pauvres malheureux
Midi sonne. J'ai fait arroser dans la chambre
Va, dors! L'espoir luit comme un caillou dans un creux
Ah! quand refleuriront les roses de septembre!
Cette chanson est une reprise. Sa version originale a été créée par
Paul Verlaine
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