Il était né un moustique brésilien
Dans une eau stagnant loin de mon chemin
Moi je quittais des nuits de doutes
Et lui portait la rosée du matin
Fuyant la dictature qui grandissait
Des moustiquaires qui se rapprochaient
Il décidait de fuir loin
Vers des pays européens
Quand le moment fut venu de déployer ses ailes
Dans d’autres coins du monde, enfin le monde
Il ne réfléchit pas et d’un tir d’aile, passa d’un coup
D’une cuisse d’un brun d’une rousse ou d’une blonde
Picali, li, li, picaou ou ou picazot zot zot
Picadomoun, partou, partou
Picali, li, li, picaou ou ou picazot zot zot
Picadomoun, partou, partou
Pensant que le monde, applaudissait
Ses danses et ses rondes
Sur la piste il se donnait
Il ne se doutait pas, que la fièvre montait d’un coup par la nuque
le genou d’un brun d’une rousse d’une blonde
Picali, li, li, picaou ou ou picazot zot zot
Picadomoun, partou, partou
Picali, li, li, picaou ou ou picazot zot zot
Picadomoun, partou, partou
Il vécut donc comme un épicurien
Gardant que ce qui se tenait en mains
Délesté de ses doutes
Mais croyant toujours au lendemain
C’est d’un revers de main qu’il nous quittait
Celui-ci même qui m’avait forcé
Cloué au lit à danser la fièvre sur son chicougougna
Et c’est dans cet état, où les délires me montent
Qu’il revint me conter les secrets de son monde
Il faut tenir le carnaval, et goûter chaque seconde
Depuis j’en cause aux z’oreilles
Des bruns, des rousses et puis des blondes
Picali, li, li, picaou ou ou picazot zot zot
Picadomoun, partou, partou
Picali, li, li, picaou ou ou picazot zot zot
Picadomoun, partou, partou
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