Ton regard sur moi se pose
Tu ne vois je suppose
Qu une montagne qui surplombe
Où parfois le tonnerre gronde
Dire que j ai porté, c'est drôle
Ce poids sur mes épaules
Tout là haut il y a le vent, les Dieux et les Titans
Sur mes flancs couraient des enfants voraces
Petits poings levés dans les herbes grasses
Ils fredonnaient Atlas
D'autres sont venus pour prendre leur place
Toujours dévorés par le temps qui passe
Ils chantaient Atlas, Atlas...
Les fantômes de ce passé
Semblent toujours hanter ,
Nos escarpes et nos cimes ,
Nos gouffres les plus intimes
Sur mes flancs couraient des enfants voraces
Petits poings levés dans les herbes grasses
Ils fredonnaient Atlas, Atlas...
D'autres sont venus pour prendre leur place
Toujours dévorés par le temps qui passe
Ils chantaient Atlas, Atlas ..
L'écho de leur voix toujours en surface
Petits poings levés dans les herbes grasses
Ils fredonnaient Atlas,
Des poumons brûlants au fond des crevasses
Les lèvres gercées par le feu et la glace
Ils chantaient Atlas, Atlas...
Ton regard sur moi se pose
Tu sembles voir quelque chose
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