Persuadés d'avoir du vécu,
Chacun de nous pense posséder le monopole de la souffrance,
On aborde fièrement nos cicatrices et on aime à rappeler à quel
point nos vies sont tristes et cruelles,
On est le nombril du monde et tous prétendent avoir grandi à l'ombre
du bonheur,
On s'fais notre ciné dans le vacarme de nos plaintes y'a tant de gens
qu'on entend même plus pleurer tu sais on n'souffre pas qu'en
banlieue partout tu peux lire le même manque d'amour dans les yeux, même dans les beaux
quartiers des sourires sont des masques, on achète pas le bonheur sans
qu'un jour on nous l'tend ou démasque la détresse n'a pas de
couleur, réveille toi sous combien de peaux blanches se cache la douleur
chacun ses secrets, emmuré dans le silence,
Ces hémorragies internes qui nous font pleurer en silence .
(Refrain x2)
Tu peux souffrir sans v'nir de la banlieue,
partout tu peux lire le même manque d'amour dans les yeux
A chacun sont ghetto,
Chacun porte son fardeau,
Tu peux grandir à l'air libre, mais comme derrière des barreaux .
Mal être chronique, nos douleurs qu'on traine, On espère qu'elles
disparaissent mais en faite elle hiberne, dans l'hiver de nos plaies, mon
cœur la renferme, cet'une peine sans sursis, à vie c'est du ferme,
et on s'cache pour pleurer, si on sourit au monde c'est en espérant le
meurer parce qu'au fond qui peut réellement savoir c'qui nous tue et
c'que l'on est, les gens se contentent de s'comparer, pas vrai
Souffrir sans pouvoir le dire c'est pire, moi j'ai encore la chance
de l'écrire, alors je chante pour celles et ceux qui meurent de leur
vivant dans des drames silencieux, boulimie de douleur, anorexie de bonheur
tous chantonnent leur vie en ré mineur même mineur .
Chacun ses secrets, emmuré dans le silence, ces hémorragies internes qui
nous font pleurer en silence
(Refrain x2)
Ne crois jamais être le seul à pleurer de quoi inonder le sol,
certains enveloppent leur tristesse dans un linceul mais seul ils finissent
pleureur comme le saule, écoutes pas trop les cœurs, ils font Boum - Boum
au rythme des peurs, Boum - Boum chacun porte son fardeau, des cœurs
gèlent et prennent les faux semblant comme manteau, quand d'autres ce
replis dans la violence, ce cachent derrière l'arrogance, traduisent leur
tristesse par l'insolence, les gens cachent leurs douleurs, s'tiennent
debout comme des arbres mais leurs branches sont d'argile, du cristal
sous du marbre, les blessures mortelles sont celles qu'on peut confier si
on se sent asphyxié c'est qu'on tente de les étouffer, chacun ses
secrets, emmuré dans le silence, ces hémorragies internes qui nous font
pleurer en silence
(Refrain)
Paris on pleure en silence, New-York on pleure en silence, Kinshasa on
pleure en silence...
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)