Je me souviens seulement
Qu’elle t’allait à ravir
On ne devinait rien
Et surtout pas l’avenir
On ne se doutait pas
à sa belle couleur
Entre les mèches brunes
Aux reflets de pudeur
Que c’était un ???
Qui pesait sur ta nuque
Ta perruque
Peut être aurais-je aimé
Que ce soit à l’envers
à moi le grand trou noir
Et à toi le désert
à toi les lendemains
Sur des sables mouvants
Les sentiments coupables
De n'être que vivant
à moi comme une insulte
La pitié qui reluque
Ma perruque
Un matin j'oublierai
D’avoir les larmes aux yeux
Je me réveillerai
De ce long deuil sans Dieu
Je me consolerai avec le temps qui passe
Le vent qui désapprend
Et la mer qui efface
Ton regard, ton visage
Est tout aussi caduc
Ta perruque
De toi je ne voulais rien
Et je n’ai rien gardé
Ce n’est que dans le coeur
Qu’on dresse les mausolés
Pourtant je sais déjà
Le sale coup de poignard
Quand je retrouverai
Tout à fait par hasard
Une pauvre relique
Parmi mille autres trucs
Ta perruque
Au détour d’une allée
D’un de ces cimetières
Dont on pousse la grille
Pour songer aux mystères
Qui font de nos amours
Des amours impossibles
Je finirai par mettre
Sur la tête
D’une pleureuse de pieuvre
Ou d’un ange de stuc
Ta perruque
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)