La douceur de la vie m’atteint quand j’m’éteins très tôt le matin
Et j’dépeins mon destin c’est sans fin c’est dingue
Voyant saint cet instant, robe satin, rouge Satan
Parmi tous ceux qui attendent, ma détente prend fin
L’astre blanc s’en va, dans son sillage la lumière parvient doucement
Jusqu’à mon sens visuel, descend du ciel, seulement
Mon sommeil envahissant, hissant ces mots lassants s’glissant
Dans mon carnet aux cent pages et mille rimes clinquantes
6 am, j’pèse mes rêves pour faire flancher la balance
V’là l’avalanche, j’me dois de vaincre la malchance
Les pieds dans l’vide, l’esprit sous plante, v’là qu’j’imagine
Ma vie en rimes, seul p’tit soucis quand l’encre noire brouille tes nuits blanches
J’trou la médisance comme mes jeans à mes dix ans
Et ouais je médite tant sur des questions d’existence
Devant l’infini grand, de ces célestes luisances
Lucioles s’éteignant en fin de course d’errance
En pleine transition entre la nuit et le jour
J’vois ma vie tel un fou entre le Ying et le Yang
J’oublie pas tous ces gens VIP dans mon souffle, tous les jours
Sans un doute, j’pense à vous quoiqu'en dise l’apparence
Ouais matte ma transe, j’attrape ma chance, balade et danse
Les débats s’lancent, les dégâts s’pansent quand j’croise le sens
Mais mes carences montrent leurs présences, la suite s’avance
Ces bâtards trans-mettent d’mauvaises ondes donc j’suis pas sur la même fréquence
J’suis pas à plaindre, j’en ai conscience
On m’dit « t’es chaud, tu vas y arriver » ouais mais c’est quand ?
J’ai pas d’sécu, non aucun garde-fou
Mais j’garde le feu, faut qu’j’matte les cieux et que je baise tout
A bout de souffle, audacieux, ma volonté ? Toujours faire mieux
Et coûte que coûte, faut pas qu’j’quitte les, sentier d’l’amour, pour l’insidieux
Et voici que mes jambes vacillent, hésitent, après cette nuit blanche
Pourtant peu de chemin parcouru, il faut qu’j’tire ma révérence
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