L'enfant Et Le Cerf-Volant
Jean-Louis Aubert
paroles Jean-Louis Aubert L'enfant Et Le Cerf-Volant

Jean-Louis Aubert - L'enfant Et Le Cerf-Volant Lyrics

Le soir descend, porteur de paix et d’amertume ;
Le sang bat dans les veines au rythme ralenti
De la fin de journée ; les corps sont abrutis,
Demain matin le ciel se couvrira de brume.

Un air calme et cuivré circule entre les corps
Qui se recouvrent d’huile et sourient à la mort,
Programmés dans leurs gènes et dans leurs habitudes ;
Un cerf-volant hésite, ivre de solitude.

Le soir s’immobilise, le cerf-volant retombe ;
L’enfant est devant lui, il contemple la tombe
Dans les bâtons brisés, les restes de voilure,
Dans la parfaite indifférence de la nature.

L’enfant fixe le sol et son âme s’épure ;
Il faudrait un grand vent qui disperse le sable,
L’océan redondant, l’huile et la chair minables ;
Il faudrait un vent fort, un vent inexorable.
Il faudrait un grand vent qui disperse le sable.

Il faudrait un vent fort...

Il faudrait un grand vent qui disperse ce sable.
L’océan redondant, l’huile et la chair minables ;
Il faudrait un vent fort, un vent inexorable.
Il faudrait un grand vent qui disperse le sable.


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