C'est un volet qui bat, c'est une déchirure, légère,
Sur le drap où, naguère, tu as posé ton bras,
Cependant qu'en bas la rue parle toute seule,
Quelqu'un vend des mandarines,
Une dame bleu-marine promène sa fillette.
L'absence, la voilà.
L'absence d'un enfant, d'un amour,
L'absence est la même,
Quand on a dit "Je t'aime" un jour,
Le silence est le même.
C'est une nuit qui tombe, c'est une poésie, aussi,
Où passaient les colombes un soir de jalousie,
Un livre est ouvert, tu as touché cette page,
Tu avais fêlé ce verre, au retour d'un grand voyage,
Il reste les bagages.
L'absence, la voilà.
L'absence d'un enfant, d'un amour,
L'absence est la même,
Quand on a dit "Je t'aime" un jour,
Le silence est le même.
C'est un volet qui bat, c'est sur un agenda, la croix,
D'un ancien rendez-vous où l'on se disait "Vous",
Les vases sont vides, où l'on mettait des bouquets
Et le miroir prend des rides, où le passé fait le guet,
J'entends le bruit d'un pas.
L'absence, la voilà.
L'absence d'un enfant, d'un amour,
L'absence est la même,
Quand on a dit "Je t'aime" un jour,
Le silence est le même.
Cette chanson est une reprise. Sa version originale a été créée par
Serge Reggiani
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