J'ai fait des rêves lucides, aujourd'hui, j'rêve de m'barrer
Lorsque l'taux d'anxiété s'accrut et qu'les gens s'pressent sur l'pavé
La pression de la foule qui che-mar, tu t'vois errer dans la rue, elle
Te place au centre du groupe, mais personne perçoit ta gestuelle
Putain, pourtant d'habitude, j'aime quand c'est animé
C'est diffèrent quand t'es solo à plusieurs, comme un comprimé
Dans un sachet, et d'ailleurs sachez qu'il sait où ça s'achète
J'parle du mec que j'croise souvent, qui s'en procure en cachette
Les gens l'regardent, mais le voient pas, pressent le pas quand sonne sa voix
Ça juge sans même un "bonjour", pensant qu'il est là par choix
Donc c'est sale l'ambiance dehors, c'est ça l'présent décor
En plus il pleut des cordes, les Hikikomori ont pas tort
Alors on veut l'contrôle ou du moins l'illusion
Partir sur un autre pôle, sans qu'on t'pose de questions
J'veux oublier les problèmes, qu'on vienne me parler d'poèmes
Au fond la volonté c'est juste de formater les systèmes
Tu te roules un bédo pour te sentir partir très haut
Planer au-dessus du vide, avant d'te réveiller en sursaut
Tu te mets à nager dans la liqueur, mais tant qu'vous êtes plusieurs
T'as pas peur d'la noyade, tu vois juste un portail vers ailleurs
"Ailleurs", deux syllabes, mais l'rêve de beaucoup d'monde
Dont l'train de vie immuable, les rapproche des catacombes
Quelques notes de piano pour cette âme du désespoir
Qui sans l'savoir... s'apprête à vivre son dernier soir
4 février, nuit d'hiver, mais sans son univers
Aucune neige, des flaques de flottes, des restes de packs de bières
Une nuit glaciale qui agresse, ressent la brise de l'air
Faut pas s'voiler la face, les clodos passeront pas l'hiver
On dit qu'la nuit porte conseil, j'en suis pas sûr
Quelles réflexions a eu ce petit d'la ville sans chaussures
Qui, dès la nuit tombée, a sorti de son vet-sur
L'argent qu'il a accumulé pour acheter d'la pure
Il vit au fond d'la rue avec des conflits à foison
Sa vie est d'jà foutue donc il l'enterre sous herbes
La nuit lui a tendu, il a avalé l'hameçon
Il lui reste juste deux-trois jours avec ses bouffées d'air
Alors on veut l'contrôle ou du moins l'illusion
Partir sur un autre pôle, sans qu'on t'pose de questions
J'veux oublier les problèmes, qu'on vienne me parler d'poèmes
Au fond la volonté c'est juste de formater les systèmes
Tu te roules un bédo pour te sentir partir très haut
Planer au-dessus du vide, avant d'te réveiller en sursaut
Tu te mets à nager dans la liqueur, mais tant qu'vous êtes plusieurs
T'as pas peur d'la noyade, tu vois juste un portail vers ailleurs
"Ailleurs", deux syllabes, mais l'rêve de beaucoup d'monde
Dont l'train de vie immuable, les rapproche des catacombes
Quelques notes de piano pour cette âme du désespoir
Qui sans l'savoir... s'apprête à vivre son dernier soir
Tu te roules un bédo pour te sentir partir très haut
Planer au-dessus du vide, avant d'te réveiller en sursaut
Tu te mets à nager dans la liqueur, mais tant qu'vous êtes plusieurs
T'as pas peur d'la noyade, tu vois juste un portail vers ailleurs
"Ailleurs", deux syllabes, mais l'rêve de beaucoup d'monde
Dont l'train de vie immuable, les rapproche des catacombes
Quelques notes de piano pour cette âme du désespoir
Qui sans l'savoir... s'apprête à vivre son dernier soir
Tu te roules un bédo...
Planer au-dessus du vide...
Tu te mets à nager dans la liqueur...
Tu vois juste un portail vers ailleurs...
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