Fast star on the beat
Eh, eh, eh, eh, putain d'XV3
0.18, Booska-P, on dit quoi ?
C'est le G, enfoirax, le p'tit prince, enfoirax
Paris Nord, Paris Nord, eh, eh
On s'capte tous comme à l'ancienne, seulement quand un frérot part
Ce soir, j'vais veiller tard comme un penseur qui tourne au shtar
Écoutez mes souhaits, essuyez mes peines, j'ai du mal à m'concentrer, ouais, y a mon ex qui m'appelle
Il reste quoi ? Des illusions, pas grand chose, où j'habite, ça vend d'la drogue en grande dose, c'est la violence avec l'love
On rêve d'un casse place Vendôme, ici, la chance n'existe pas
Ouais, c'est pire qu'un fantôme, tes gars pleurent en sanglot
Posés calmement dans l'hall, mes reufs cherchent à passer l'temps
Ils peuvent presser la détente si tu parles de la mif' (pah)
Paris, c'est p't-être magique, mais le tien, c'est pas l'mien
J'suis à deux pas du périph', dans les quartiers qu't'évites
Nous seules les marques de sapes nous f'raient passer pour des riches
Musclés par les péchés ou à porter des gros sacs de riz
Être aimé, ça coûte cher, pour être un homme, pas d'devis
Tout peut partir en couilles sur l'parking d'une boîte de nuit
Tous parano depuis avant l'shit ou la de-wee
Y a les vices, les vertus, les mauvaises expériences qu'au final, on n'assume plus
Dans mon cerveau, c'est de-spee, en soirée, j'm'allume plus mais quand j'le fais, j'le fais bien
À deux doigts d'cartonner, finir sur un terreplein, merde, la vie c'est précieux, pleure pas pour un terrain
On peut pas toujours rejeter la faute sur le destin, la serrure, j'viens crocheter, j'ouvre la porte, j'loupe pas l'train, ouais
J'écris que quand j'ai le spleen, mec, la rue faut la fuir, faut pas la vivre, mec
Pour un qui réussit, combien tombent par dizaine ? Eh
Les larmes sur l'béton font pas pousser les roses, igo
Arrête de faire l'idiot
Ça compte le bénéf' et les doses, midi-minuit, c'est la guerre, igo
Les larmes sur l'béton font pas pousser les roses, igo
Arrête de faire l'idiot
Ça compte le bénéf' et les doses, midi-minuit, c'est la guerre, igo
J'sens mes névroses en faisant les choses en vrai
On prend nos vies en main et j'vois mes potes se fiancer
Aucun jaloux, chacun sa situation financière mais
On est de moins en moins, mon équipe fait face aux décès
Les étoiles disparaissent, en Île-de-France, ça tire en l'air (pah)
J'ai peur des balles perdues, trop d'mes proches qui reposent en paix
Ça communique en nuage de fumée dans l'dispensaire
Moi, j'fais un tour dehors, j'avais pas envie d'm'enfermer
La vision du futur est très trouble, j'fais confiance au mektoub
J'vois tout mon monde pollué par des échos et des doutes
Bien sûr que j'aime l'humain, autant qu'il me dégoûte
Même le plus pieux d'entre nous peut être mis sur écoute
Alcoolisé, le cœur bat vite à force de vodka-Redbull
Capuché, contrôlé, la liberté s'arrête où ?
La vie, c'est que des choix, j'ai peur de trop déc'voir
Désolé mon gars si tu t'es trompé d'voie
C'est la même tous les soirs, putain d'couvre feu pour m'sentir beau
J'ai b'soin des femmes ou d'une veste toute fe-neu
Toujours la même passion, ça m'prend du temps
Mais passons, j'parle qu'à ma feuille, le sang froid, les lèvres collées sur un glaçon
Jamais en manque d'action, j'crache autant d'feu qu'un dragon
J'me lamente pas sur ma vie, j'suis pas non plus dans la masturbation
Laisse-moi apprendre de mes conneries, laisse-moi prendre un mur
J'poserai jamais un g'nou à terre même si j'suis en sang et sans armure
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