La vallée semble figée
Au loin je peux te voir glisser
Sur ces chemins patinés
Que des années de marche ont usé
Tes yeux tournés vers le ciel
Tu as vraiment tout pour me plaire
Tu étudies le poids de l'air
Le frais, le chaud foule la terre
Au-dessus de l'ombre des cimes
Je peux t'observer toujours caché
Tapis derrière l'épaisse forêt
Je serai patient même affamé
Quand la nuit diluera son encre
Je sortirai mes griffes de l'ombre
Le monde est bien trop cruel
Mais ta souffrance sera brève
Au-dessus de l'ombre des cimes
En silence des bêtes se déplacent
De prédateur tu ne vois nulle trace
Ma douce proie à l'âme délicate
Tu ne devines donc pas
Que je rôde près de toi
Surveillant tous tes pas
J'envie ta chaire pâle
Ta peau de velours
Et la faim me tenaille
Tes yeux tournés vers le ciel
Tu avais tout pour me plaire
Tu étudiais le poids de l'air
le chaud, le frais foulaient la terre
Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)