Elle avait emporté des brassées de lilas.
Et, comme elle partait couverte de printemps,
elle était comme un lys qu’un pollen ravissant
aurait poudré. Son front est lisse, un peu trop grand.
Les lilas qu’elle avait, elle les posa là.
Je me suis approché de ces fleurs fatiguées
d’avoir été tenues un moment dans ses bras.
Courbé comme un enfant de choeur par l’encensoir,
sur leur sombre parfum ma bouche s’est posée.
Elle a tendu la main et m’a dit au revoir.
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