Portrait de l'epoque
Faycal
paroles Faycal Portrait de l'epoque

Faycal - Portrait de l'epoque Lyrics

Les yeux verts couleur dollar, du silicone plein la poitrine
Se fout des douleurs du taulard, joue l'icône derrière les vitrines
Conne,c'est sa mère qu'elle insulte escroque son aspect
Amer se comporte en inculte, se moque bien du respect
Les siens s'emballent pour un cul, pour un écu se vendent
De mon vécu je l'ai vu prendre la balle dans le camp des vaincus
Elle roule en berline allemande, en crédit revolving
Elle nous met à l'amende en scret-di dans les grands holding
Pas maligne elle s'affiche, trop souvent au Carlton
Nous laisse du vent sur les fiches de paye est-ce que cela t'étonne ?
La paix elle s'en contrefiche, elle l'a flinguée à la naissance
Déglingué la connaissance, préfère montrer ses montres aux riches
Ses frères sont au G8, elle s'exhibe dans la jet set
Les miens s'imbibent genre au Get '7 qu'en elle les tient sous cuite
Du botox plein les lèvres, livide et sans cervelle
Nos sales traits, nos vies d'elle révèlent qu'c'est à l'intox qu'elle nous crève !

Portrait de l'époque...
Po-portrait de l'époque...

Aucun scrupule, aucune larme quand elle farde son visage
Dans son pull elle planque des armes, regarde un peu le paysage
Prends garde, elle joue l'immaculée, quand elle te cause des banques
Derrière propose broliques et tempes, des joues pour mieux nous en****
Enfin bref, c'est l'ingratitude qu'elle batise, pactise
Son attitude attise le froid, la faim même dans nos fiefs
Elle serre des mains sans vergogne, dort sur ses deux oreilles
Et moi j'espère que mes vers cognent, que demain n'ait pas son pareil
Elle confond victime et bourreau, ment, se morfond à l'écran
Mais au fond elle a du cran quand elle blâme ma team au barreau
Elle s'autoproclame légitime, équitable face au gens
Mais à la table des dirigeants, elle parle argent sans les centimes
Sous les sentiments elle se masque, perverse et corrompue
Elle converse à bâtons rompus, quand ça va mal envoie les casques
Endettée jusqu'au cou, la vois débauchée en Gucci
Et pour moi, pour nous, pour beaucoup c'est elle qui a fauché Colucci !

Portrait de l'époque...
Po-portrait de l'époque...

Pleine d'égo en talon aiguille, dans nos contes elle s'implique
Et si sans honte elle te réplique qu'on est égaux elle fait l'anguille
Sans répit, déboussolé sous sa couverture
Les petits braquent, veulent l'ouverture puis craquent qui va les consoler
Quand seule elle joue l'affolée, même pâle elle ne flippe pas
De nos gueules elle a raffolée, et nous parle de triple A
Derrière ses faux cils, c'est la dureté qu'elle ravigote
Des plans de carrière qu'elle dégote avec sureté aux plus dociles
Elle vise nos domiciles dans nos LCD teintés
Sa bétise est missile guidé par la TNT
Elle élève même en exemple d'ex-X actrices
Dans mon cortex des cicatrices lorsque tous ces rêves il contemple
Sur ses épaules de la fourrure car c'est une prédatrice
C'est elle qui tient la serrure, le monopole de la matrice
Du pain que des miettes, entre mouettes on se bouscule
Au loin moi je souhaite qu'elle bascule elle a dépeint pour sa fillette

Portrait de l'époque...
Po-portrait de l'époque...


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