J'ai pas eu besoin d'enlever la mer de la côte d'azur
Je m’assiérais plutôt au bord en l'admirant c'est sûr
J'envie à l'être d'avoir avec lui ce qu'il a de plus cher
Sans chercher à lui prendre car je sais ce que ça vaut
L'absence est à l'amour ce qu'est au feu le vent attiseur
Éteint le petit allume le grand tu me manques
J'ai cherché à comprendre : on m'a dit "c'est ça la vie"
Envie de toi, envie d'émois parfois je me sens trahi
Je suis cet arbre sans feuilles ce stylo sans encre
C'est la sécheresse en moi-même en saison de pluie
Je ne peux rien cultiver d'autre si ce n'est la tristesse
Christ, est-ce une manière de me dire
Que je n'ai pas le droit à tout ?
C'est le coeur qui parle, la main qui tremble
Sur des feuilles mortes
Et une tête qui pense toujours si t'étais en vie
Si t'étais en vie
Si loin de toi, je suis si seul, tu me manques
Si loin de toi, je suis si seul, tu me manques, maman
Un soir tu m'as pris dans tes bras en me disant "je t'aime fils"
J'ai plissé les yeux collé ma tête sur ton torse
Qui sait ce que j'ai ressenti au moment
Où du bruit au balcon me réveilla
Ce n'était qu'un rêve à l'intérieur, c'est grève d'une minute
Ville morte à minuit heure noire
Pour une nuit blanche où je voyais rouge
Dois-je en vouloir à la vie ou à Dieu
Vu que c'est lui qui la propose et en dispose ?
La vie me fait rire, me fait pleurer, me fait même pleurer de rire
C'est juste un rêve dont la mort nous réveille
9 mois après ma naissance on t'apostrophe de là-haut
Tu me manques
Si loin de toi, je suis si seul, tu me manques
Si loin de toi, je suis si seul, tu me manques, maman
Mon cœur était vierge, avait peur de saigner
Mais le malheur a forcé et a percé
Je suis en manque maman, je deviens fou, je n'ai pas d'asile
Mais j'avance quand même mon asile le plus pur est ton sein
Chaque pas que je fais dans la vie est juste un pas de plus vers toi
J'ai songé au chemin le plus court mais est-ce vraiment un raccourci ?
La vie me va mal, la mort m'ira peut être mieux
Je suis jeune, flambant à leurs yeux
Mais je commence à me faire vieux dans ma tête
Toute ma vie, c'est le doute, les dettes
Ce que je goûte m'embête
Me dégoûte j'arrête tout je mets pause ou eject
Carpe diem
Je fais partie du cercle des poètes de la rue
Mais je serais peut-être mieux mort que vivant maman
J'ai le mal de vivre, pas mal que je t'enivre avec mes maux
Ma vie : un livre avec un tas de poussière dessus
J'écris, mon bide est noué, j'ai peur
L'avouer c'est hors mes principes
Mais là c'est plus fort que moi
Où est le diable ? plus je grandis plus Dieu est petit
Je te rejoindrai au paradis dans un train d'enfer
Tu me manques
Si loin de toi, je suis si seul, tu me manques
Si loin de toi, je suis si seul, tu me manques, maman
Cette chanson est une reprise. Sa version originale a été créée par
Pit Baccardi
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