Et toute ton absence est une cathédrale
Et chaque jour qui passe, un morceau du vitrail
La petite lueur qu’il y a eu et qui s’efface
Comme une algue fuyante sur un banc de corail
Et toute ton absence est un ancien calvaire
Et chaque jour qui passe, un peu moins innocent
Tu t’en laves les mains, du fond de ton repaire
Tu ne sauras jamais la souffrance des grands
Et toute ta présence me serait inutile
Comme celle des vieillards qui veillent les enfants
Tu dirais des histoires, je dormirai tranquille
Je t’ai beaucoup aimée, tu ne sauras jamais quand
Tu dirais des histoires, je dormirai tranquille
Je t’ai beaucoup aimée, tu ne sauras jamais quand
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