À bras le corps Brassens à bras le corps de l'arbre
Où la vie et la mort entrelacent leur loi
Avant de replonger dans le torrent de barbe
Qui coule du menton d'un Jupiter gaulois.
Là bas, au sel, à Sète aux salives de marbre
De la mer oui, toujours, toujours recommencée
Tu naquis d'un maçon certainement pas glabre
Et travaillas bientôt ta guitare à penser
C'est dur, Georges, c'est vache
D'être un poète, un pouet pouet
De posséder un peuple ajusté à sa voix
Bel homme, sous ta moustache
Je fris mon omelette
Et que l'œuf bien cassé te donne de la joie.
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