Mes textes, une quintessence.
Description explicite du ghetto,
quotidiennement la même haine qui nous anime.
Putain! Une sacré pérennité.
Les faibles craquent et finissent pendu.
C'est pas que je crois pas en dieu,
mais il m'aime pas,
on dirait que je suis condamné à clamser ici. Merde!
J'viens de BRAZA et là bas c'est la merde.
Ici mon rêve c'est ça, sortir mes frères d'cette galère.
Une vie de pacha, même si je dois pêcher,
les bottes des gens j'irai pas lécher.
J'me battrai pas pour de simples bakchichs.
J'veux qu'on me connaisse en tant que black riche,
comme CYRIL RAMA FAUSSARD.
Redorer mon blason, il faut ça.
Pas finir dans le fossé, faut pas que je fasse fausse route.
J'veux quitter le ghetto, palper le blé tôt,
rendre ma mifa (famille) riche et c'est tout.
J'ai pas encore le profil mondialement reconnu comme ALFRED HITCHCOCK,
mais je rêve de gloire, somptueuses villas.
Faut pas que je finisse dans une bicoque.
J'veux pas baisser mon jean's pour manger,
mendier pour pouvoir manger.
Mon DIEU, pourquoi l'argent j'ai,
pas aujourd'hui.
Ça devient chaud. 98, ANTILOP S.A.
{Refrain:}
J'aurai beau tricher, fermer les yeux,
dans ma tête monter des clichés
La vie que je mène est tâchée,
la vie que je mène est tâchée
Tricher, fermer les yeux,
dans ma tête monter des clichés
La vie que je mène est tâchée,
en plus dans ce bled j'fais que tâcher.
Chaque jour je me lève avec la même hargne,
pour combattre avec la même haine,
le quotidien, cette chienne de vie,
avec hardiesse, cette chienne de vie.
Textes lugubres, martyre nous sommes.
Triste passé, triste futur,
les noirs ici se mettent des coups de guns, se shoot.
Shit! Se tirent dessus.
Au chiottes la fraternité,
c'est pour ça que je deviens misanthrope et méfiant envers les miens,
comme MALCOM X envers les siens.
Merde! Si je crache trop de jurons,
c'est que sur la vie de mes frères j'ai juré.
Plus de finesse dans mes actions,
tant que des traites voudront m'enculer.
Triste évolution d'notre ethnie,
notre étendard brûle comme un magma,
bientôt l'APOCALYPSE.
J'crains le pire pour mes reufs (frères) et mes minga (gamin).
Ici c'est pas un MANGA,
même si la vie a plus d'imagination,
que n'emportent nos rêves. J'suis ANTILOP S.A.,
écris pour ne pas être à la dérive.
Rêve de richesse, famille digne.
Faut que je perce sans baisser mon jean's.
Ma clique et moi,
on percera et les jaloux des larmes verseront.
J'ai le flow apocalyptique
sur lequel mes vrais refres (frères) danseront.
A.T.K.
{au Refrain}
Quand des mômes meurent,
on voit les pleurs des mêmes mères
abattus par la même mort,
d'un fils, d'une fille, d'une même perte.
De leurs yeux humides, des larmes partent.
C'est pourtant parti d'un rien,
pour arriver à un tout. Mais ici,
la vie, c'est ça et c'est pas demain que cela va cesser gars
Tristesse, chagrin, ici la perte d'un proche,
épanche notre haine.
Des mères qui deviennent épave moralement,
après le décès d'un fils.
Généralement, ça laisse pas gaies. COPOLA, le sait.
Je vois trop de malheurs, vis trop de galères.
La tess (cité) ronge comme la gangrène,
même les esprits les plus lucides.
Mes textes pas des parodies.
Putain! Ici le pape viens pas parler.
Nous sommes reniés comme des bourrelets
qu'un obèse regarde amèrement.
Amertume, désolation, tristesse, narcotique,
brouyan (embrouilles) de tess (cité).
Qu'en t'as une chance, ne pas trop s'y fier.
Elle est infidèle comme une tass (pétasse).
La vie cette connasse, me porte trop l'œil.
Donc moi, je monte l'audace.
harcèle toujours les mêmes beats
pour un jour faire tomber les liasse.
Dans mon crew même convergence,
dans notre tête trop d'émergence.
Pour faire la maille, y a urgence,
APOCALYPSE en effervescence.
{au Refrain}
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