J’ai pas oublié la fascination du mouvement des feuilles sur ma chambre d’enfance
Ni les fleurs de glycine noyées dans les graviers, ni mes verbes irréguliers,
La pluie. La nuit
J’ai pas remarqué les traces de ta nervosité, ce soir j’sais pas où t’as été
J’ai pas essayé d’arrondir les angles de ta moralité
Les filles ? Des îles
Quand j’pense à la façon terne dont finissent parfois les scènes off/in de nos vies
J’observe la répétition des mêmes thèmes qui se détachent, s’effacent et puis
S’évadent, en rade
MOI J’VOUDRAIS LIRE EN TOI, COMME DANS UN LIVRE OUVERT
JUSTE RESTER AVEC TOI, TE VOIR ET PUIS SE TAIRE
MOI J’VOUDRAIS VIVRE EN TOI, REDESSINER TES RÊVES
JUSTE RESTER AVEC TOI, TE VOIR ET PUIS TE PLAIRE
L’appel de l’ascenseur (tu prends jamais l’ascenseur), j'chronomètre un éclair.
Sur la cour, le tonnerre, un décor de Trauner, clic-clac ta clef
Ta clef. Ta clef
T’as flingué le parquet, tu frises sous ton béret, poupée trempée couchée
Si tu savais, j’ai peur : ma street-cred’ s’arrête quand t’es sur le palier.
Peut-être. L’admettre
MOI J’VOUDRAIS LIRE EN TOI, COMME DANS UN LIVRE OUVERT
JUSTE RESTER AVEC TOI, TE VOIR ET PUIS SE TAIRE
MOI J’VOUDRAIS VIVRE EN TOI, REDESSINER TES RÊVES
JUSTE RESTER AVEC TOI, TE VOIR ET PUIS TE PLAIRE
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