Fin des illusions
Allen Akino feat Veust, Red, Relo, Faf Larage, IAM
paroles Allen Akino Fin des illusions

Allen Akino - Fin des illusions Lyrics

Evanouis comme des illusions

J’ai mixé mon passé, présent, future et j’en ai fait des sons
J’serrais toujours trop nouveau, trop ancien ou pas assez récent
Faites de chance, de soleil, de violence, ma ville a ses raisons
En France la police tue, la Justice dit rien d’intéressant
Ceux qui prennent le risque de me test subissent un supplice
Les médias savent bien que pour faire peur, il suffit d’un suffixe
J’sorts d’un chemin hors-norme, j’renvoie la balle au rap
La concurrence, au diable, l’esprit pop au crematorium
Kan ne fait pas du rap, mais du chant et fait de la science
J’lache () pendant leur minute de silence
C’est pire aujourd’hui, petit frère préfère () speed
Armé pour de vrais, tire, laisse la bibliothèque vide
L’avenir m’envoi des sextos, j’te l’dis texto
Que leurs majors me tendent leurs (), j’te f’rais un expo
On a de l’ambition mais l’espérance de vie d’un mégot
J’veux de l’argent vue que l’argent compte plus que la vie d’un negro

Je rec, toujours sans pitié t’façon plus rien à prouver
Pas trop souvent sur les réseaux, ils s’plaignent de pas m’y retrouver
Mais j’pourrais jamais perdre la main en flow j’ai jamais foiré
Bien sûr, y’aura toujours des langues de putes pour nier les faits
Je le leurs dit façon Biggie dans « It Was All A Dream »
Téma frérot, je rime et ton jean n’est plus clean
Génération Leatherface, chaisaw c’est le style
Revient sans cesse chanter le scream comme une lame à Halloween
Haloa, c’est pas la devise, au centre-ville tout s’ecroule
A l’heure ou les fachos d’Europe s’unissent pour baiser les foules
On est tous pister sur écoute, c’est moi qui part en couille ?
T’façon la planète dérouille, la désillusion m’étouffe
Je juge plus, regard () on vas tous mourir
Quand les rappeurs font du zouk pour pas () toute une vie
Certains s’attribuent les crimes de leurs crew pour faire les viriles
La vérité sur youtube ne rapporte que peu de vues

J’suis la depuis les Flinstones, depuis Ericsonne et les ringtones
Envoie la cryptomonnaie, tu vois bien que le beat cogne
Tu me parle de rien, tu m’parle de cash, tout a cou j’t’écoute
J’vais réanimé la rue, j’lui fait du bouche à bouche d’égout
T’as la meilleure dope, ouais c’est ça
Ferme ta gueule, essaie ça
Tu veux être livré avec IAM on fera le nécessaire
La trap, tu l’as accentué mais tu rap sans tuer
On s’gave comme Gargantua, de la table, absent tu es
Trop de tas là dans leurs speechs, trop de tabac dans leurs zbirs
J’me dit que la nature est bien faite quand ils font les canards devant leurs biches
Zinc j’les avales quand j’inspire, ou j’les rafales quand j’expire
Aucun détritus dans l’écriture je travaille comme Shakespeare
Zinc on a la génétique pour survivre a la scène de tire et tenir jusqu’au générique
J’avoue que j’suis un gros mytho quand j’mets un pied chez les flics
Destruction dans ma vision
Zinc si j’t’ais doubler c’est que la réalité dépasse la fiction

Ce rap c’est un appart’, c’est tout un art de l’aménager
Des concierges de toutes part, au moindre écart, on sent tout danger
300 rue des Barbares, trop de cafards voudraient y loger
Beaucoup ne pensent qu’a le ronger qu’a le singer, qu’a le figer
Que tous braquent leurs satellites des tuiles jusqu’au plancher
Comme ça ils pourront voir que c’t’équipe la n’a rien à cacher
Le jour on cherche nos mines pour que le crime soit presque parfait
Et le soir on traque le rythme afin que nos hymnes puissent te dévorer
Aucune demi-mesure, soit tu te couches soit tu fais all in
On a fait le choix depuis trop de sniper visent nos poitrines
Les propos corrosifs placent nos têtes au centre de la cible
Mais le regard lointain, on garde quand même un pied sur nos racines, hey !
Bienvenue dans l’équipe ou l’impossible devient possible
C’est un pack de fauve qui pète les portes jusqu’au premier essaie
Conjurer le sort, changer le décor, redoubler d’effort on l’fait
On créer nos sons dans le secret donc t’attends pas à trop sucré

Loin des coins Français comme ceux de là-basau pays
Quand j’rappe y a tout Mars’ derrière moi comme sur le selfie de Balotelli
() ville () pour être honnête
Quand j’cause du maire t’as l’impression que j’suis atteint de Gilles de La Tourette
Marre de voir un future anxieux jalonné les rues de mon poing
Comment ambitionner d’avoir mieux quand on ne craint plus que d’avoir moins ?
On a le choix entre se révolter, fermer les yeux et se laisser faire
Si un homme a plus que ce qu’il ne faut c’est que d’autres manquent du nécessaire
Percé par le désespoir c’est triste quand la douleur se réveille
C’est l’histoire d’une lame de rasoir qui joue la funambule sur une veine
Moi je suis entre le gars ni () haïs, la haine m’amène
Et le gars qui aime, () sur l’album de I.A.M
Rare de voir un de tes ()
Dans les imper’ y’as un 357 neuf, ouais un 357 neuf
Tes vestiments vert c’est vert, même si le fond en perd ses formes
Si Dugarri critique sévère ses frères, je suis sûr de perdre c’est forts

Nous voilà 20 dans la barque au bas mots à défiler « yes we can »
Vois le mic’ prends le mic’ tu sauras à bas cout le « all you can »
Canaillerie, raillerie, joaillerie taillent le mythe
Il a dit qu’elle a dit qu’on a dit on noyait le rythme
On a vue au caniveau gratter au casino, ouais mino
River au camino affiner la weed au haribo
Varier arriver vaniller marier au bario
Fatiguer de montrer que Luigi n’est pas Mario
Je suis le bon canasson, v’la le son t’as pigé mon garçon ?
Valider tes idées () non, j’en fait mon paillasson
J’vends du rêve, t’as les restes, M.R.S. c’est la maison
Drafter par les N.Y.C. mix du rap c’est ma saison
Fait par nous, fait pour nous, fait tourner, shooter à l’unisson
Pleure seul, œuvre seul meure seul, de vrais manu micro
Petits chefs, petit plans pour rêves moribonds
Corrigeons la bise et convergeons et touchons le ()

Jeunesse a l’agonie, je ne sens plus son poult
Shit et alcool dans les veines
Comme d’hab’ une histoire à dormir debout
Encore une fois une mère se noie dans ses peines
Que faire quand le berger est du côté des loups ?
Et prétends tenir les reines
Quotidien est à gerber, je vomis le tout
Tout en encaissant les coups que la vie assène
Du mal à compter ceux qui sont sous écrous
Ont serrer ou purger des peines
On a déjà du mal à joindre les deux bouts
Rester debout comment voir le bout du tunnel
Mauvaise réputation, trainer dans la boue
De bout en bout du coup leur coupe est pleine
Beaucoup voudront jamais tendre la joue
La main sur le joujou, trinquent et braquent et dégainent

Toujours lucide j’vois les descentes des larmes en rivières et des plaies
Les jours se suivent et se ressemblent, on regarde la misère en replay
Le Diable les appâte puis les acclame, quel vacarme
Ils disent que tous ceux qui brillent vivent que dans le style vide et sans état d’âme
Fidèle à mon art à ma voix je débite
Je ne quitte pas ceux qui parlent d’élite
Me tape beaucoup de barres mais rattrape mon retard
Poto je repart au quart mais les gaz débitent
Pavé dans la mare, je casse les mythes
Des beats barbare () regarder les rimes
Je suis dans mon délire a part, je me démène et mène ma barque
Rap rap et jamais n’hésite

Crane blanc sur les corps décimés
Ça () la punition
Arreau sur les figures déguisées
Dès que sonne la fin des illusions
Crane blanc sur les corps décimés
Ça () la punition
Arreau sur les figures déguisées
Dès que sonne la fin des illusions
Dès que sonne la fin des illusions
La fin des illusions
Dès que sonne la fin des illusions
La fin des illusions

Larage
REDK
Relo
Veust liriciste
I.A.M
I.A.M
I.A.M
I.A.M
I.A.M


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