- C’est une chaine d’information, il nous faut des choses à dire chevronnées
- Ce qu’il nous faut, ce sont des gens que les téléspectateurs veulent regarder, parce que c’est de la putain de télévision
- Oui et une fois qu’ils nous regarde il faut qu’on les informe, c’est notre boulot
- Les gens ne veulent pas être informé, ils veulent seulement en avoir l’impression, en avoir l’impression, en avoir l’impression
Il y a autour de nous un monde peuplé de gens qui ne savent pas ce qu’ils doivent croire, qui ne savent plus différencier les gentils des méchants. Si tu commences à dire à ces gens ce qu’ils doivent penser, tu les perdras. Mais si tu choisis de leur dire ce qu’ils doivent ressentir, ils seront à toi. C’est nous qui avons créé ça Joe, on suit pas la foule, on fabrique la foule, on change le monde.
Ils ont tendu le bras, au passage de la merco d’Hitler
Ils ont raqué tout ce pq, pour leur verre solitaire
Leur langue tienne des vipères, l’air du temps les libère
Les sens augmentent, ça fait la queue, puis ça vide des citernes
Ils ont maté la Libye, bombardé, partir en flammes
Sarkozy donnait son alibi et creusait dans le sable
Nous vendait le mérite, et en coulisse ça pistonne
Nos États, esclave des banques dans le traité de Lisbonne
Je les ai vu les canards, devant les gars qui blaguent pas
S’en lavaient les mains depuis l’exode de la nagba
Applaudir les soldats, déployé avec le barda
Torturer Aladin, ravager Agraba
Ils aiment tellement la merde au point que l’ouvrier n’ai pas sa fiction
Où l’apprenti devient président, super production
Comment trouver des excuses à ceux qui s’en lavent les mains
Qui veulent laver leurs péchés, ces taches de sang sur les fringues
Ils pressent pas la gâchette, ne tiennent pas la machette
Eux ils comptent les morts, le cul sur la vachette
Plus ils ferment les yeux, sur ce qui se dit, et ce qu’ils voient
Tous ces Ponce Pilate, qui détournent le visage
Ils ont vu, ils ont su, n’ont rien fait, n’ont rien dit
Oui l’histoire est bien faite, ils en sortent grandi
Les faits sont inutiles, quand seuls comptent les images
Ils ont du sang sur les mains, putain de Ponce Pilate
On applaudi ces docteurs, qui jouent de la peur dans les cranes
Qui me prenne vingt-trois balles pour marquer du Doliprane
La médaille brille certes, mais le putain de revers n’est pas beau
Quand on vend une partie de notre médecine aux labos
La maladie n’y change rien, on est pas contre les gens bien
Le masque tombe, il y aura encore des peuples qui ne mangent rien
Les Hommes tournent la tête, face au blar qu’est la mer
Qui nous sépare, comme ce son nous sépare de Zemmour et sa merde
Grande avenue, nouvelle tenue, ça donne sur Offenbach
Dans les quartiers pour la BST, c’est open bar
Le connard o virus se vie, ça bêle de toutes parts
Les luttes justes en prêt de vingt ans ont pris un sacré coup de barre
L’empathie fait la diff, où sévices les pures vanités
Parfois on manque d’argent, parfois d’humanité
Dans le tier monde s’écrivent les pages du nouveau Zola
La goinfrerie, l’avidité, rencontreront Ébola
Ils pressent pas la gâchette, ne tiennent pas la machette
Eux ils comptent les morts, le cul sur la vachette
Plus ils ferment les yeux, sur ce qui se dit, et ce qu’ils voient
Tous ces Ponce Pilate, qui détournent le visage
Ils ont vu, ils ont su, n’ont rien fait, n’ont rien dit
Oui l’histoire est bien faite, ils en sortent grandi
Les faits sont inutiles, quand seuls comptent les images
Ils ont du sang sur les mains, putain de Ponce Pilate
Donald Trump, c’est l’image que se fait un pauvre, de quelqu’un de riche. Son appartement, on croirait qu’il a été aménagé par Louis XIV, sous acide. De la feuille d’or, du marbre, des choses qui brillent.
On a une ou deux positions simples et on les répète en boucle, build that wall, build that wall, build that wall. Et au bout d’un moment, ça fini par devenir la vérité dans l’esprit des gens, dans l’esprit des gens, dans l’esprit des gens.
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