La nuit accrochait ses voiles
A la lune et aux étoiles
Et sous l'immense baldaquin
J'attendis le matin
Etais-je loin de ce monde insensé
Pour une raison à enchaîner les fées
Le soleil câlin nous caressa
Quand j'ouvris les yeux, elle était là
Elle souriait, elle souriait
Elle souriait, elle souriait
Elle souriait et jamais sourire n'avait eu tant de douceur
Elle souriait et par son sourire s'éveillait toutes les fleurs
Elle souriait et j'étais comme l'enfant émerveillé
Car je naissais à la tendresse et à l'été
Elle me nourrit de miel et de rosée
Et comme une fiancée
Ravie elle me tendit la main
Et courut au détour du chemin
J'entendis le chant d'une rivière
Elle s'y baignait nue et légère
Et quand un frisson de l'onde
Me rendit mon rêve, ma Joconde
Elle souriait, elle souriait
Elle souriait, elle souriait
Elle souriait et comme une rose elle ruisselait de perles d'eau
Elle souriait quand elle s'endormit bercée parmi le chant d'oiseaux
Elle souriait quand heureux je me perdis dans ses yeux verts
Pour y trouver mon paradis et mon enfer
Elle souriait quand elle chantait et sent un collier de lavande
Elle souriait quand en regardant le ciel, elle m'en fit l'offrande
Elle souriait quand elle me dit "je suis acquis, viens me chercher
Je reste là, ne pleure pas puisque tu sais ou me trouver
Je m'appelle liberté"
Liberté
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