Je marchais… je cherchais quelque doux raccourci
Pour, au clocher voisin, arriver la première.
Le vieux berger, au front plus jaune qu’un souci,
M’a dit, quand je suivais une rose trémière :
Ne prenez pas par là… et prenez par ici…
Ici, c’est le chemin… là-bas, c’est la rivière…
Mais, plus vive que moi et semblant comme un cri
S’élancer de mon coeur et du coeur de la terre,
L’hirondelle dit au berger :
Ah ! qu’importe de voyager
Par l’onde ou parmi les luzarches ;
Tout élan conduit aux lumières…
Et Pascal a dit : Les rivières
Ne sont que des chemins qui marchent !