Cosette est venue à moi
Dans les sanglots d’un soir
Pour pouvoir s’endormir
Dans les branches de mes bras
Contre une promesse d’espoir
Ma petite princesse est venue à moi
La graine de ses ailes
Pousse dans le vent
Je la porte dans moi
Comme l’oiseau sur sa branche.
Ma femme- tourterelle,
Virevoltes et t’envoles
Sans te bruler les ailes
Je te garde mes tendres pays
Pour y bâtir des nids
Et notre seule demeure.
Je te garde mes noueuses ramures
Ou te poser et soigner tes blessures
Tant que j’aurai l’air
Qu’il faut aux arbres pour te plaire.