J’ai dit au ramier : – Pars et va quand même,
Au delà des champs d’avoine et de foin,
Me chercher la fleur qui fera qu’on m’aime.
Le ramier m’a dit : – C’est trop loin !
Et j’ai dit à l’aigle : – Aide-moi, j’y compte,
Et, si c’est le feu du ciel qu’il me faut,
Pour l’aller ravir prends ton vol et monte.
Et l’aigle m’a dit : – C’est trop haut !
Et j’ai dit enfin au vautour : – Dévore
Ce coeur trop plein d’elle et prends-en ta part.
Laisse ce qui peut être intact encore.
Le vautour m’a dit : – C’est trop tard !