Alors le thé a refroidi.
Elle attendait à sa fenêtre.
Viendra-t-il encore aujourd’hui ?
La chambre de vide s’est remplie.
Alors les heures se sont enfuies.
Elle ne bougeait de sa fenêtre.
Il ne viendra plus aujourd’hui.
La chambre de noir s’est remplie.
Alors les jours se sont enfuis.
Elle ne quittait la fenêtre.
S’il venait pourtant aujourd’hui ?
Tous les lendemains sont promis…
Alors les mois se sont enfuis.
Elle restait là… À la fenêtre.
Demain sera comme aujourd’hui…
La chambre de froid s’est remplie.
Alors les ans se sont enfuis.
Elle attendait. À sa fenêtre.